Expédition 2016 : Route de la Soie

Ça s'arrange pas
Suite de nos galères mécaniques : on arrive à Urgench, au beau milieu de l’Ouzbékistan, où tout le monde roule en Chevrolet ou Dahiatsu, ou en Mercedes d’occase. Pas de Toy 4x4 à l’horizon. Donc les chances sont minces d’avoir des pièces ici. On s’arrêt quand même chez un petit garage qui nous redirige vers l’“Avtosalon” local, le concessionnaire Chevrolet d’Urgench. Chevrolet (et son associée Daewoo) a ouvert des usines d’assemblage localement et donc évite les taxes d’importation.

Boukhara
Petite pause bien méritée au bord d’un lac entre Samarcande et Boukhara : l’eau est bleu, chaude, propre, on se croirait en Grèce ! Le bord du lac est en train d’être aménagé pour des résidences secondaires et le tourisme, mais rien n’est encore organisé. On est encore en compagnie des ânes !

Ouzbékistan : Passage de frontière et cap sur Samarcande
Après avoir réparé pour la énième fois la voiture (voir les posts de Laurent), nous décidons de passer la frontière ouzbèke en fin de journée en espérant que les douaniers seront pressés de rentrer chez eux et ne nous casseront pas trop les pieds. La douane ouzbèke est en effet connue pour être très longue à passer. Les douaniers peuvent vider entièrement la voiture, fouiller dans les ordinateurs à la recherche de photos compromettantes, vider chaque boite de médicament, etc…

Monnaie ouzbèke
Ici en Ouzbékistan, les plus grosses coupures sont des billets de 5000 som, l’équivalent de 80 centimes d’euros. Et encore ces billets sont rares, on trouve plus couramment des billets de 1000 som (15 centimes d’euro). Du coup les gens passent leur temps à compter les billets, avec une dextérité assez impressionnante d’ailleurs.