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Dakar quand tu nous tiens, épidode 2

Après le bivouac magnifique dans les dunes d’hier, on décide de pousser un peu sur la bonne piste que nous avons trouvée et qui s’enfonce dans le désert. Pas trop loin pour ne pas être imprudent, mais un petit peu quand même pour voir. Une vieille piste nous permet de franchir les immenses cordons de dunes.
On est seuls au monde, tranquille, mais au milieu de la matinée, que voit-on arriver ?! Les camions et voitures de l’organisation du Dakar, encore eux !
Bon, ben là c’est clair qu’on ne risque rien à s’aventurer loin dans le désert, il y aura de l’assistance en cas de plantage ! 😜
On les retrouve effectivement plus loin sur la piste en train de préparer le bivouac de l’étape marathon, c’est-à-dire 2 jours dans les dunes sans assistance. Les compétiteurs doivent s’arrêter à 16 h dans un point de bivouac où on leur donne de l’eau, une ration de nourriture, un sac de couchage et une tente (Decathlon a été dévalisé). Ici, pas de camping-car de luxe, pas de douche, pas de mécanicien aux petits soins… même pour les stars.
On regrette de ne pas avoir fait le plein de boissons fraîches, on aurait pu ouvrir une buvette, ça aurait été le succès assuré!
On sympathise avec l’équipe qui nous invite à partager la soirée avec eux. Ils ont eu des consignes très strictes et une fouille pointilleuse, pas question de boire un apéro alcoolisé. Mais nos nouveaux amis partagent généreusement avec nous leur viande de canard et leur sirop d’anis.
Un village d’irréductibles Gaulois entourés par des garnisons rom… musulmanes.


Du coup le lendemain on profite de la course, même si c’est pas écolo, c’est quand même un vrai spectacle, en plus on est les seuls spectateurs avec un groupe de gars venus d’Oman qui a eu la chance de tomber sur un véhicule marqué Dakar à l’entrée de la piste.
Le soir au bivouac Laurent essaie de réconforter Peterhansel qui n’est pas dans les premiers et moi j’essaie de gratter une place dans l’hélicoptère pour faire un petit tour au dessus des dunes… Mais ils sont complets, dommage !