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Arrivée en Russie

Le passage de la frontière à Глухів (ne me demandez pas comment ça se prononce) se fait sans difficulté. On a finalement choisi une petite douane (pour éviter de trop attendre). Effectivement, on double une file de camion et c’est à nous. Côté ukrainien les douaniers sont un peu curieux et ouvrent tous les coffres de la voiture ; côté russe, ils s’en fichent complétement, ils rigolent lorsqu’ils comprennent qu’on va en Mongolie et passent simplement un petit miroir sous le châssis pour voir si rien n’est caché.
On avance sur les routes russes en assez mauvais état dans une région vide de population. Pas de village, pas de café de bord de route pour faire une pause. On s’arrête finalement pour dormir en bordure d’un champ, et on se rend compte qu’on est près de petites fermes. Comme il est tard et que l’on n’a pas envie de repartir, on va demander si on peut camper là, c’est aussi l’occasion de rencontrer du monde. Les russes sont super accueillants même s’ils ne parlent pas un mot d’anglais, intrigués par la tente de toit et le réchaud à gaz. Ils nous demandent si on a la télé dans le camion… Non ??? !!! Un peu déçus de notre manque d’équipement, ils nous offrent des patates et des œufs frais (cuits à la coque, miam !).
Le lendemain on repart pour une longue journée de route à travers des paysages variés : champs de blé, de tournesol (pas encore en fleur, dommage) et de betterave, champs de blé, de tournesol, de betterave, etc, etc… à perte de vue… pfff… et des petites forêts de temps en temps. C’est tout plat ou presque, les routes sont droites à mourir d’ennui, un bon contexte pour s’endormir au volant.
Aujourd’hui on s’émeut avec raison de la déforestation de la forêt amazonienne. Mais on a oublié qu’ici aussi poussait une forêt qui devait être luxuriante et riche d’un point de vue de la biodiversité avec de très beaux arbres (chênes, érables, tilleuls, etc.) que l’on ne retrouve plus que sous forme de haies le long de la route principale ou dans de petits recoins épargnés par l’agriculture. Quand on pense aux millions d’hectares qui ont été défrichés et remplacés par des cultures, cela laisse rêveur…
Nous nous arrêtons à Voronezh pour manger une chachlik (brochette), acheter une carte sim locale et avoir un peu d’internet. En revenant, nous découvrons une grosse flaque sous la voiture : nouvelle panne ? Le miroir du douanier nous serait bien utile pour voir d’où ça vient. Finalement, plus de peur de que mal, ce n’est que la condensation de la clim, ouf ! Faut dire qu’on n’avait pas encore l’habitude, vu qu’on vient à peine de la faire réparer et qu’on n’a pas encore eu l’occasion de la faire fonctionner avant avec le temps pourri qu’on a eu pendant la traversée de la Tchéquie, de la Pologne et de l’Ukraine.
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