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Pétroglyphes de Tamgaly et frontière Kirghize

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Nous revenons à Almaty pour chercher nos visas indiens et retrouvons Alex et Nico, un couple de français rencontrés en Mongolie, qui voyagent en camping-car, et qui suivent globalement le même itinéraire que nous. Eux aussi ont prévu de laisser leur véhicule pour quelques mois et d’aller passer l’hiver au chaud en Inde. Un fois les précieux sésames obtenus, nous partons le soir même en direction du Kirghizstan où nous avons prévu de garer la voiture pour l’hiver. En route, nous faisons un petit détour pour visiter le site des pétroglyphes de Tamgaly.
Ce site comporte des milliers de gravures rupestres, de style et d’âge différent. Les plus anciennes sont attribuées à l’âge du Bronze, c’est-à-dire autour de 1500 ans av J.C. Elles  représentant des animaux, des personnages et des signes géométriques. Le lieu de prédilection des tagueurs – plus ou moins doués – depuis la nuit des temps !
Nous sommes les seuls visiteurs. Le guide qui garde l’entrée ferme la barrière derrière nous (si d’autres personnes arrivent elles trouveront le site fermé mais ça n’a pas l’air de beaucoup l’inquiéter) et nous emmène visiter les gravures rupestres. Il récite ses explications en Kazakh (ou en Russe), on l’écoute poliment pour ne pas le vexer, mais après avoir fait quelques blagues qui tombent complétement à plat, il comprend vite qu’on n’y comprend rien. Heureusement le site est bien aménagé par l’UNESCO qui a financé des panneaux d’explication en anglais, et notre guide n’a plus qu’à nous montrer la correspondance entre les dessins sur les panneaux et les gravures, ce qui est bien utile car une partie est largement effacée.
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frontiereNous faisons le plein avant de passer la frontière du Kirghizstan. La veille nous avions fait changer une durit du réservoir qui fuyait mais le travail a été bâclé : nous pissons le gasoil encore plus qu’avant. Lorsque nous nous en rendons compte, nous sommes déjà dans la file d’attente de la douane, pas possible de faire demi-tour et de toute façon il faut absolument passer ce soir car c’est le dernier jour de validité de notre visa kazakh. Un peu inquiets de la réaction des douaniers lorsqu’ils verront leur piste inondée de gasoil, nous découpons des bouteilles en plastique pour mettre sous la voiture. Finalement les douaniers ne remarquent rien et la douane se passe très facilement, même si Cécile doit tout gérer toute seule, car les passagers doivent débarquer et suivre un chemin séparé.
Les ennuis commencent de l’autre côté de la frontière, immédiatement après le poste de douane : nous roulons au ralenti car nous cherchons à acheter une assurance pour le Kirghizstan. Nous passons devant les flics et décidons de nous arrêter pour leur demander où se trouve le bureau correspondant. Le chef du poste qui se prélasse sur sa chaise nous fait monter, puis nous montre le lecteur de carte visa et nous demande de payer. On demande à combien est l’assurance. Niet assurance ! Mais alors pourquoi ??? Il sort un code de la route et nous montre un panneau  au hasard, ça tombe sur « défense de s’arrêter ». N’importe quoi ! Bon, c’est en fait surement un pari qu’il a fait avec ses collègues pour voir s’il arrive à gratter quelques sous des touristes, sinon pourquoi brandir une lecteur de carte visa ? cela ne finit sûrement pas dans sa poche, bizarre… Après un petit moment de discutailles, il finit par nous rendre nos papiers en se marrant et nous laisse partir. Ce ne sera pas notre dernière discussion avec les keufs kirghizes qui s’avéreront omniprésents sur les routes du pays.
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