Ici en Ouzbékistan, les plus grosses coupures sont des billets de 5000 som, l’équivalent de 80 centimes d’euros. Et encore ces billets sont rares, on trouve plus couramment des billets de 1000 som (15 centimes d’euro). Du coup les gens passent leur temps à compter les billets, avec une dextérité assez impressionnante d’ailleurs. Le taux de change officiel est près de la moitié du taux de change au marché noir. Donc, comme tout le monde, on change dans la rue, et pour cela il faut repérer les gars avec des sacs plastiques plein de billets. Impossible d’utiliser un porte-monnaie, nous aussi nous transportons notre fortune dans un vieux sac plastique, même si nous n’aurons jamais plus de 50€ en poche.

On change 20€ et on ne récupère que des billets de 1000. Ca me rappelle de vieux souvenirs d’enfance : Picsou qui se roule dans ses billets de banque !

Laurent paie un plein d’essence, 50€, on dirait qu’il vient de braquer une banque ou de gagner au Monopoly.

Et dire que la banque centrale européenne veut retirer du marché le billet de 500€… L’équivalent d’un seul billet de 1000 francs suisses serait une pile de 6300 billets de 1000 sum, probablement plus de 1 mètre de haut !